Watership Down

Auteur : Richard Adams watershipdown
Titre en français : (Les garennes de) Watership Down
Traducteur : Pierre Clinquart
Genre : aventure
Éditeur : Monsieur Toussaint Louverture
Année de première parution : 1972
Nombre de pages : 541 p.

Ce qu’en dit l’éditeur : 

C’est dans les fourrés de collines verdoyantes et idylliques que se terrent parfois les plus terrifiantes menaces. C’est là aussi que va se dérouler cette vibrante odyssée de courage, de loyauté et de survie.

Menés par le valeureux Hazel et le surprenant Fyveer, une poignée de braves choisit de fuir l’inéluctable destruction de leur foyer. Prémonitions, malices et légendes vont guider ces héros face aux mille ennemis qui les guettent, et leur permettront peut-être de franchir les épreuves qui les séparent de leur terre promise, Watership Down. Mais l’aventure s’arrêtera-t-elle vraiment là ?

Aimé et partagé par des millions de lecteurs à travers le monde, l’envoûtant roman de Richard Adams fait partie de ces récits mythiques et hors du temps, une épopée sombre et violente, néanmoins parcourue d’espoir et de poésie. Vous sentirez le sang versé. Vous tremblerez face aux dangers. Vous craindrez la mort. Et, par dessus tout, vous ressentirez l’irrépressible désir de savoir ce qui va se passer.

Mon avis :

J’ai trouvé cette petite épopée « lapinesque » rafraîchissante (après Chinoises c’était tout à fait ce qu’il me fallait !) Les aventures que vivent les lapins présentés dans ce livre ne sont pas grand chose à l’échelle d’un homme, mais il est facile de se glisser dans leur peau et de frissonner avec eux. Le lecteur est confronté à la peur de l’inconnu, au rejet, à la méfiance envers d’autres animaux, à l’espoir, à l’enthousiasme et à toutes les émotions par lesquelles passent les lapins. J’ai frémi face aux nombreuses menaces rencontrées par les héros du récit.

La galerie de personnages présentée est riche de nombreux caractères et tempéraments. Le héros, Hazel, est plein d’enthousiasme et de courage. Son frère, Fyveer, est un animal étrange, il semble doté d’un sixième sens et s’il n’est pas toujours compris de ses pairs, il aura un vrai rôle à jouer dans l’histoire. Nous rencontrons aussi des lapins intrépides, au fort tempérament, peureux, révoltés ou résignés… mais aussi des lapins dictateurs accompagnés de brutes infaillibles, etc.

Ce roman se lit tout seul. Il y a parfois quelques schémas qui se ressemblent, mais la variété des personnages rencontrés ainsi que le courage et la singularité de la bande principale rendent le récit accrocheur. Ces lapins qui sortent de l’ordinaire arriveront-ils à se créer un petit coin de paradis à l’abri des prédateurs, mais aussi à l’abri de lapins malveillants ? Arriveront-ils à survivre aux éléments et à prospérer ?

L’épopée en elle-même est entrecoupée de récits mythologiques appartenant à la culture des lapins. Certains lapins conteurs partagent les mythes fondateurs de leur espèce, ce qui permet de mieux comprendre leurs peurs et leurs habitudes. Le quotidien des lapins est rythmé par des rituels qui font l’objet d’un vocabulaire dédié : l’auteur a créé des mots pour évoquer certains moments de la journée, certaines activités comme le repas ou les besoins ; les animaux familiers aux lapins ont également un nom particulier.

En bref, j’ai tout à fait apprécié cette lecture, sans être pour autant transcendée. J’ai aimé suivre les aventures riches en émotions de ces petits lapins et faire une pause dans des lectures plus difficiles.


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